Sur la "Mary Morgane", le capitaine quitte des yeux le cap qu'il s'est fixé pour regarder autour de lui. Il aperçoit le canot de Sébastien, vire de bord, récupère l'enfant. Le vent se lève, un grain survient. Le capitaine, inquiet de l'ouverture d'un capot à l'avant du bateau, veut se précipiter. Sébastien le voit s'approcher du bastingage, porter la main à son coeur et s'écrouler. Sébastien se précipite vers lui. Louis Maréchal mourra soulagé et heureux, il aura accepté que Sébastien soit le liquidateur de la vieille histoire et le porteur du pardon à tous. L'enterrement de Louis Maréchal a été extrêmement sobre et rapide. Sébastien se lève et commence à dire les dernières volontés de Louis Maréchal : "A toi, Gwen, le Narval. Jonathan et Clarisse, vous devrez vous marier. Et toi Bernard, tu devras aller à l'école..." Chacun est concerné. On se regarde, on ne sait si l'on doit pouffer de rire, s'inquiéter sur l'état mental de Sébastien ou s'intéresser au contenu du discours, mais Sébastien est véhément et finalement persuasif. Alors, chacun à l’impression que tous les héros de cette histoire sont vraiment là et qu'une fois de plus, c'est le capitaine qui dirige. On s'incline. Quand le Narval repart, tout Morsan est sur le môle. Gwen houspille son mousse, car Sébastien s'attarde avec Siza. Il ne sera rassuré que lorsque Siza lui glissera au creux de l'oreille qu'elle est bien finie la vieille histoire...C'est un petit garçon heureux que le grand bateau blanc emmènera vers le Groënland.