Du coup de maître joué par Beria pour acquérir la bombe atomique, grâce aux renseignements du physicien allemand Klaus Fuchs recruté par le NKVD en 1941, à l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, en passant par Alexandre Feklissov, l’espion oublié qui sauva le monde d’une guerre nucléaire lors de la crise des missiles de 1962, cet épisode résume plus de quarante ans de guerre froide au sein du KGB – sigle de Comité de sécurité d’État, créé en 1954. Dans la continuité du premier volet, il souligne que ce corps d’élite, exaltant la force et la patrie, n’a pas seulement terrifié, mais aussi fasciné des générations de jeunes Soviétiques, notamment par le biais du cinéma.