A qui la faute ? Au lendemain de cette soirée maudite, le stade du Heysel est un champ de ruines. Il règne comme un sentiment de culpabilité générale d'avoir été présent ce soir-là. Mais personne ne veut plaider coupable. Archives et nouveaux témoignages permettent de reconstituer la chaîne des responsabilités. Les rivalités internes au sein du gouvernement belge, le manque de préparation des forces de l'ordre, la sous-estimation du danger par l'UEFA, les recommandations non suivies de l'Union belge de football, la réputation des hooligans anglais, tout contribue à alimenter une controverse malsaine.