L’auteur décide de fuir le nihilisme de notre société occidentale. Dans un premier temps, l’auteur envisage de se réfugier dans le kibboutz de Mitzpéramon qui s’est créé sur la base d’un communisme libertaire et qui se rapproche ainsi de ses activités de cinéaste militant. Décontenancé par le scepticisme poli de ses interlocuteurs juifs et palestiniens, l’auteur décide dans un second temps de procéder à la création du kibboutz de Mitzpéramon dans une cabine téléphonique. Le juste courroux de caractère biblique qui succède à cette période de doute délivre l’auteur du poids névrotique de cette grâce mystique et militante qu’il n’avait jamais sollicitée. Seul dans le désert au-dessus des barbelés, l’auteur délivre dans un troisième temps son message prophétique.