La voix de Franssou Prenant, puis d'autres, d'âges, de timbres et d'accents multiples. Ces voix se succèdent, parfois s'entrelacent. Jamais incarnées par des corps à l'écran, on est en présence d'une polyphonie dont Alger est l'énonciatrice. Ce chœur urbain dialogue avec des images réalisées en Super 8, des prises de notes visuelles dégageant une sensualité profonde ainsi que la grande familiarité de la cinéaste avec les lieux. Paroles, sons et images forment un réseau complexe d'écarts et de correspondances.