Héritier d’une tradition familiale depuis cinq générations, Eichi Honda, dit Mohei, est maître de thé. Au pied du mont Fuji, il cultive des parcelles de thé vert de Shizuoka, région réputée la meilleure du Japon en la matière. Ce puriste s’initie au rite ancestral du sado, cérémonie de préparation et de dégustation presque tombée en désuétude. Conscient que les grandes exploitations industrielles s’accaparent la culture de la précieuse plante aux dépens des petites plantations familiales, Mohei s’engage à défendre ce savoir-faire, nourri d’une profonde dimension artistique et spirituelle.