Une immigration encadrée, un engagement libre, en principe, mais d'énormes difficultés d'intégration. Ou comment des indiens jetés dans le chaudron d'une société postrévolutionnaire, post-esclavagiste, et secouée par des troubles politiques et raciaux, ont du mal à se faire une place au soleil. Pour faire face en même temps, à la hausse soudaine du coût du travail provoquée par l'abolition de l'esclavage, et à la vive concurrence du sucre de betterave qui les oblige à être plus compétitifs, les planteurs de canne de Martinique, comme ceux des autres colonies de plantation, décident de faire massivement appel à une nouvelle vague d'immigration.